K.D. Lang fait partie des rares chanteuses qui font de la country "écoutable". Non, pitié, ne me jetez pas de pierres ou autres objets tranchants… Je n'aime pas, en règle générale, la country. Je n'y peux rien, je ne suis pas née au Texas. Mais une chanteuse, qui modernise la country ça m'intéresse et quand en plus, elle se révèle être lesbienne et ne pas le cacher, là ça devient carrément passionnant.
Voici de quoi, mesdemoiselles, rêvasser un peu sur les grandes étendues désertiques de l'Ouest qui ont tant fait rêver ces messieurs d'abord...
Si vous n'avez pas Hymns of the 49th parallel, vous êtes passé à coté d'un vrai bijou même s'il n'est plus tout jeune. Il faut l'écouter en ce moment. Cet album n'est pas juste une nouvelle version de grands classiques, c'est un bijou. C'est un diamant déposé par Euterpe au pied de notre hiver. K.D. Lang n'a jamais si bien chanté le Canada. Une fois le disque lancé, on se retrouve les pieds dans la neige, un bol de chocolat bien chaud entre les mais. Pas besoin de cheminée, la vois de K.D. Lang nous berce de voluptés, la chaleur de son timbre nous entours d'une grosse écharpe d'angora.
Je suis totalement incapable de préférer un des titres de cet album. Ce serait comme choisir entre l'amour et la vie. Ils sont inséparables. Laissez-vous emporté, surtout ne résistez pas, vous manqueriez la plus belle chanson d'amour offerte à une terre, offerte au 49th parallel….
Alors si vous êtes prête à savourer 11 petites douceurs, foncez sur K.D. !
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